jeudi 14 mai 2009

Un film gay sélectionné à Cannes menacé par la censure chinoise



Pour tourner «Nuits d'ivresse printanière», présenté en compétition officielle au festival de Cannes 2009, le réalisateur Lou Ye a dû braver l'interdiction de tournage dont il est l'objet en Chine. Le film pourrait même ne pas y être présenté.


Lou Te interviewé en Corée du Sud (2006.10.14)

Selon son dossier de presse, Nuits d'ivresse printanière, le dernier film du réalisateur chinois Lou Ye (photo ci-contre), évoque «une exaltante folie des sens, un mal dangereux qui soumet les coeurs et égare les esprits» lorsque Luo Haitao, un jeune chinois de Nankin, est chargé d'espionner la relation passionnée qu'un homme marié à une femme entretient avec un autre homme. «La situation lui échappe, note encore le dossier, car Luo Haitao et Li Jing, sa petite amie, sont aspirés dans cette relation, submergés par le tourbillon des nuits d'ivresse printanière.»


Nuit d'ivresse printanière (Spring Fever)

Mais, au-delà d'un synopsis qui promet un film empreint de sensualité, d'ailleurs sélectionné en compétition officielle au festival de Cannes qui démarre aujourd'hui, la réalité du making of a été beaucoup plus sombre. Pour tourner son film, le réalisateur Lou Ye a en effet dû braver l'interdiction de tournage pendant cinq dont il est l'objet dans son pays depuis 2006, pour avoir présenté sans autorisation son précédent film, Palais d'été, sur les manifestations étudiantes de Tiananmen en 1989.
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La rédaction de Têtu
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